mercredi 15 février 2012

Sanctuaire du Martyr, et l'Émir ABK à l'honneur

Sanctuaire du Martyr:
Avec un ensemble de 146 ha comprenant des infrastructures socioculturelles et surplombant la baie d’Alger, Maqam Echahid (Sanctuaire du Martyr), est un monument qui fut érigé en 1982 à l’occasion de la célébration du 20ème Anniversaire de l’indépendance nationale (5 Juillet 1962) à la mémoire des morts de la guerre de libération nationale.
Le monument formé de trois palmes est haut de 92 mètres, et repose sur une esplanade où brule la flamme éternelle recouvrant une crypte, une salle de conférences et le musée du Djihad souterrains où sont exposés les objets datant de la lutte de libération.
- Pour le 1er timbre à validité permanente de l'histoire philatélique algérienne, Algérie Poste avait choisi d'honorer le monument "Sanctuaire du Martyr" et cela le 20/06/2010. Ce timbre qui correspond à un envoi "interieur-20g", est présent sur cette très symbolique carte postale envoyée le 02/01/2012 par notre ainé "Mostefa" dit Bouya de la ville de Mascara ( le chef lieu de la naissance de l’Émir Abd-El-Kader moudjahid moudjahid et chahid et dont une représentation sur son cheval de guerre est immortalisée sur un monument érigé sur la place qui porte aussi son nom dans le centre ville de mascara:

L'écrivain, le religieux ( il effectua le pèlerinage à la Mecque à ses 18ans avec son père), le littéraire, l’historien, le philosophe, le mathématicien, le médecin et l’astronome Abd-El-Kader est né à la Guetna près de Mascara en 1808, élevé dans la zaouïa paternelle.
Son militantisme débute dès la prise d'Alger en 1830 avec son père et est investi en qualité d’Émir par une grande assemblée réunie près de Mascara, le 21 novembre1832.
Mais 2 traités plus tard, et la non assistance générale aidant, l’Émir décide d'arrêter la guerre et choisit l'exil (décembre 1847). Le Gouvernement français accepte de le transporter en Orient.
L'engagement français n'est pas respecté. L’Émir est conduit à Toulon, puis à Pau et Amboise, ou il est considéré comme prisonnier d'état jusqu'à octobre 1852, date à laquelle Napoléon III vient enfin le libérer. Il s'embarque pour Damas (Syrie) où il reçoit un accueil triomphal et qu'il ne quitta plus.
En 1860, les émeutes de Damas lui fournissent l'occasion de s'illustrer comme un personnage hors normes. Il sauve des milliers de chrétiens d'un massacre. Plusieurs chefs d’État lui adressent des félicitations et des décorations, notamment ceux d'Angleterre, de Russie, de France... Il s'éteint à Damas le, 26 mai 1883.

Cette carte numérotée "3-111" avait été "mignonnement" imprimé à Tlemcen

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